Regard blanc

On lit une forme avec sa tête, sa culture.
On ressent une force avec tout son corps, son cœur.

Regard blanc.
Prendre les choses pour ce qu’elles se présentent à l’œil.
Non pas telles que l’on se les imaginent

Une feuille de papier, de couleur blanche, format A4,
posée sur la table.


Pour certains :
l’angoisse d’écrire
une invitation à s’exprimer
un (futur) testament
une lettre d’amour jamais reçue
un message
une simple feuille blanche sur une table

A l’image : tout juste un quadrangle clair

Un écran éteint ? ■

_*_

En cinéma documentaire, le regard blanc. Pour sortir des habitudes du voir.

Le propre de ce qui conditionne notre regard (et nos pensées), telle la culture : son caractère d’évidence. On ne la voit pas.

Regard blanc. Tentative de regard virginal.
Le cinéma, d’abord un faisceau de lumière. Le film, un vaisseau de poussières.

3 thoughts on “Regard blanc

    1. “J’écris, je trace, je creuse. Dieu efface” (Recueil “SALUT A TOI”, 1990). C’est Lui qui a la gomme. Normal c’est Son Univers dont il nous a fait participant à un niveau de responsabilité et d’entendement qui peu effrayer voire écraser quand on y pense. Raison pour laquelle il nous adonné LA PATATE ! Pas mal dejà. On peut en faire des tampons pour écrire, ou des FRITES ! LA FRITE, mon gars, ça se mérite ! Mais à quoi ça sert si t’as pas les moules, chante le poète Bashung. Alors voila, page blanche pour chacun, page virginale à chacun pour y tracer son chemin. Nous inscrivons notre partition et tout ce que l’on fait déboule, se répercute dans l’Univers dont tu reçois Retour, toujours. Existentialisme. Amour. Philosophie de la liberté absolue et du Retour. Condamnés à vivre et à assumer tout ce que l’on fait… avec AMOUR s’il on veut rester dans la course. Entre nous la gomme existe, c’est le Pardon. Sagesse du Maître des Mondes qui n’est que LUMIERE. Sans cela que serions nous plongés dans le NOIR de nous-même ?

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