Dans les espaces faunes
où louvoient ton souvenir
les larmes qui me coulent
te rappellent à nous et
scellent dans les rides
pliées de nos cœurs
la trace de ton
passage
Tu blêmis devant la mort
cette face pale tirée d’un suaire
où souffle encore ta mémoire en chair
Pédro, l’ami au cœur pur étayé de rudesse
si prompt au sourire et à la gentillesse
Tu laisses, forgés dans nos cœurs
des éclats de chaleur
Humaine
J’aimais
ton rire
et ta franchise.
Cette langue courte
aux échappés du midi du nord et d’ailleurs
Ta force trempée dans l’humble fierté des Justes
et la fragilité de ceux qui toute leur vie
se sont battus.
Demain l’aube natale
ravivera ta mémoire
et chanterons avec toi
tous ceux que le temps
t’aura empêché de connaître
La mort, cette fausse demeure ne sera pas ta dernière
car l’homme depuis qu’il est Homme
ne naît pas pour mourir
mais pour Vivre
Éter’n
elle
me
n
t
Emouvant hommage
NB l’intro de l’article sur le site télescope les mots ce qui la rend illisible