LE JARDIN QUI NE FANE PAS

Animation expérimentale (9′) (2005). Réalisation Eric Desneux.
Créé à la demande de l’artiste peintre Nicole Propp pour accompagner l’exposition de ses tableaux

Une évocation du jardin d’Eden à partir des peintures de Nicole Propp. Ce film allie sur une musique contemporaine originale, animations 2D- 3D, peintures. et extraits parlés des Ecritures (Bible, Coran et Révélation d’Arès dont vient le titre du film).

Les animations  et la musique qui ont servi de matière brute au film, ont été créées à l’aide d’un « Méta », un nouvel instrument de musique assisté par ordinateur créé par Serge de Laubier. Cet instrument permet de générer simultanément en temps réel, des animations et des sons à partir d’une bibliothèque de motifs choisis. Dans ce cas, les motifs furent extraits des peintures de Nicole Propp.


>>> Nicole Propp est peintre. Elle puise son inspiration dans des motifs floraux qu’elle reproduit sur de grandes toiles, avec des couleurs vives. La force d’expression de ses tableaux ne laisse personne indifférent. J’ai été conquis par son travail et nous sommes devenus amis. Elle a eu l’idée de ce film pour accompagner ses expositions et m’a demandé d’en assurer la réalisation. J’ai composé ce film comme une symphonie en trois mouvements qui évoquent successivement la création, la chute, et la recréation du jardin d’Eden, thème récurrent dans la Parole, source d’inspiration de Nicole Propp. Les animations ont été réalisées à partir de séquences produites par un “meta instrument”, piano numérique inventé par Serge de Laubier qui resitue simultanément images et sons. Lors des scéances de création et d’enregistrement des animations brutes qui ont servi au film, Serge s’est laissé envahir par le projet et a joué de son instrument pendant près d’une demi heure sans interruption. De retour à mon atelier, j’ai condensé sa partition en ce morceau de 9 minutes en assemblant les sons comme j’ai assembléc les images. en les compositant.”

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