Parti. Revenu
4 années d’une aventure
entre presqu’ile du Médoc
et cave Parisienne
Virée rocambolesque
Tentative de faire naitre
Un tandem rock’n’roll
avec la Parole en tête
Film poème Madal
3 épisodes serie avortée
Madal et Keudal
Duo déjanté et enjoué
Plongée dans Ailleurs
pour célébrer en fête
Les 90 ans du prophète
En plein pèlerinage de feu
Mais aussi
Une virée dans les GJ
Un voyage en Grèce
Au cœur d’Exarkia
Noyau anarcho communiste vieillot
Bastion de la lutte anticapitaliste
Un confinement à l’Air libre
Barboc et réalisations a charge
Contre le prophète et ses ouailles
Un divorce âprement prononcé
après 30 ans de compagnonnage
Dont 20 de mariage
La perte d’une femme aimée
2 enfants qui ne veulent plus me parler
Abandon du foyer familial
Un changement de region
Une nouvelle maison
Retrouvailles avec la dépression
Un chat pour animer la maison
Des heures entières plombées
Avachi sur le canapé à fumailler
Pour oublier les ombres, panser les plaies
Des mois à crevasser sans pouvoir bouger
Même faire un pas était lourd et compliqué
Nuits cauchemars et journées plombées
Final rauque et fauve de la part d’un Fred
Remonté parti en guerre pour me tuer
« N’as tu pas vécu ? »
Oui mais j’en sors essoré
Abandon de la vidéo
Retour au pinceau stylo
Relance du blog pour œuvrer
Et laisser trace de mon ouvrage
4 ans d’une virée
Pour tenter un tandem
On the road avec la Parole en fête
Qui s’est avéré échec et glas
La fin de 30 ans de mission
Et de 4 ans de tandem en création

J’ai bien failli larmouiller
En découvrant ces lignes
Qui cherchent à nous faire signe
Comme à nous alarmer…
On pourrait être triste
Et même compatir si si
Quand on connaît rien du gars
En recherche d’un Christ
Qui passe son temps assis
À dénier tous les dégâts
Qu’il cause autour de lui.
Pourtant combien de fois
Les mains se sont tendus
Pour l’extirper des nuits
Où, vautré dans son « moi »,
Il s’enfume l’esprit, déçu
Et complaisant sur son sort
De soi-disant « Anartiste ».
Pourquoi n’évoque-t-il pas
Toute la liste de ses torts
Qui font le jour si triste ?
Pourquoi sa prose n’est pas
Celle qui repousse la mort
Dans l’âme qu’il nourrit ?
Car là où il se sent si fort
À partager les effluves
De ceux, en secret, qu’il maudit
C’est de barboter dans la cuve
Pleine de ses lamentations.
Après avoir user jusqu’à l’os
Tous les pauvres hères
Qui ont connu sa station
Il a fait un sacerdoce
Sans aucune bonnes manières
De leur sucer la moelle.
Ah, si on ne parlait que d’elle !
Une pauvre femme vampirisée
Par les délires incessants d’un fou.
Et quand je pense à ses enfants
Reclus pour ne pas le croiser
Lorsque, évaporée, l’Eau trop bout
Devient, à ses yeux, le récipient
Où il déverse son manque d’amour.
Mais, de l’amour, il en eût
Tant et longtemps, pendu
Au mamelon qui tourne yaourt.
Comme le tique qui grossit
En s’abreuvant du sang de la vie,
Il n’est jamais rassasié
Tant que des ongles affûtés,
Thanatos n’étant pas Prométhée,
Ne viennent, harassées,
L’arracher à ses proies
Qu’il, jusqu’au chant du cygne,
Tue sans vergogne ni Loi
En les privant de leur santé.
Alors n’est-il pas indigne,
Tant il fût aimé et respecté,
De nous avoir fait crever ?
Mais c’est lui qu’il a achevé.
J’ai bien failli larmouiller
En découvrant ces lignes
Qui cherchent à nous faire signe
Comme à nous alarmer…
On pourrait être triste
Et même compatir si si
Quand on connaît rien du gars
En recherche d’un Christ
Qui passe son temps assis
À dénier tous les dégâts
Qu’il cause autour de lui.
Pourtant combien de fois
Les mains se sont tendues
Pour l’extirper des nuits
Où, vautré dans son « moi »,
Il s’enfume l’esprit, déçu
Et complaisant sur son sort
De soi-disant « Anartiste ».
Pourquoi n’évoque-t-il pas
Toute la liste de ses torts
Qui font le jour si triste ?
Pourquoi sa prose n’est pas
Celle qui repousse la mort
Dans l’âme qu’il nourrit ?
Car là où il se sent si fort
À partager les effluves
De ceux, en secret, qu’il maudit
C’est de barboter dans la cuve
Pleine de ses lamentations.
Après avoir usé jusqu’à l’os
Tous les pauvres hères
Qui ont connu sa station
Il a fait un sacerdoce
Sans aucune bonnes manières
De leur sucer la moelle.
Ah, si on ne parlait que d’elle !
Une pauvre femme vampirisée
Par les délires incessants d’un fou.
Et quand je pense à ses enfants
Reclus pour ne pas le croiser
Lorsque, évaporée, l’Eau trop bout
Devient, à ses yeux, le récipient
Où il déverse son manque d’amour.
Mais, de l’amour, il en eût
Tant et longtemps, pendu
Au mamelon qui tourne yaourt.
Comme la tique qui grossit
En s’abreuvant du sang de la vie,
Il n’est jamais rassasié
Tant que des ongles affûtés,
Thanatos n’étant pas Prométhée,
Ne viennent, harassées,
L’arracher à ses proies
Qu’il, jusqu’au chant du cygne,
Tue sans vergogne ni Loi
En les privant de leur santé.
Alors n’est-il pas indigne,
Tant il fût aimé et respecté,
De nous avoir fait crever ?
Mais c’est lui qu’il a achevé.